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Dans "Requiem for a Dream" (2000) réalisé par Darren Aronofsky, Clint Mansell compose un ostinato à travers le morceau "Lux Aeterna" afin de relater l'addiction à la drogue.

Pour la romance, dans "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" (2004), réalisé par Michel Gondry, Jon Brion utilise un ostinato de piano pour accompagner les scènes de rêve, dans une atmosphère onirique et mélancolique. Dans "Le Mépris" (1963), réalisé par Jean-Luc Godard, Georges Delerue utilise un ostinato ample de cordes pour illustrer la tragédie. 

Cette figure peut dessiner la forme géométrique circulaire pour représenter l'espace ("Star Trek", "Le trou noir"), le vertige et le vide ("Vertigo" - 1958, réalisé par Alfred Hitchcock, et son escalier en colimaçon). Dans "Psycho" (Psychose - 1960), réalisé par Alfred Hitchcock, Bernard Herrmann utilise un ostinato de violon strident et rapide qui ajoute à l'horreur et à l'intensité de la scène de la douche.

Avec le thème principal du film d'horreur "The Exorcist" (L'Exorciste - 1973), réalisé par William Friedkin, "Tubular Bells" de Mike Oldfield, la répétition du motif musical ajoute à l'atmosphère inquiétante et effrayante du film, idée reprise ensuite dans le genre de l'horreur avec "Jaws" (Les Dents de la mer - 1975), réalisé par Steven Spielberg, où John Williams propose un motif de deux notes répétées afin de symboliser le requin, puis dans le style electronique avec John Carpenter ("Halloween" - 1978).

Hans Zimmer pratique l'Ostinato en écrivant des boucles interprétées par l'orchestre, dans "Inception" (2010) et "The Dark Knight" (2008). Dans "Interstellar" (2014), également réalisé par Christopher Nolan, le morceau "No Time for Caution" utilise un ostinato d'orgue.

 

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